« Expressions villageoises » 
Notre-Dame de la Rouvière, Saint-André de Majencoules, Valleraugue

LA COMMUNE
La fusion de 2 communes de la haute-vallée en 2019, a suscité inquiétudes, approbation, indifférence... Dans la perspective des municipales, chacun peut participer à une réflexion collective sur l'avenir du territoire
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°°° les contributions anciennes en bas ) - Éditer °°°

Des échos du territoire de la commune
- la perspective municipale de 2020 (1)
- nouvelles, informations, réglementation officielle »» (2)
- rétrospectif des évènements sur la fusion »» (3)

Rappel élections le 15 & 22 mars (2ème tour si plus de 2 listes)
- la liste des électeurs inscrits au 2 mars :: liste pdf et tableau


n01. le 15 mars 2020
Le verdict est tombé, moins de 1% d'écart (8 voix) entre les deux listes (dans les 3 bureaux, Valleraugue -11; Notre-Dame -21; Espérou +40). La prime revient à la démocratie participative..!!
Le maintien du processus électoral doit être confirmé bientôt, croisons les doigts !

n25. 21 septembre 2018 «Cette fois, c'est la bonne»
Mardi prochain 25 septembre à 18h se tiendra la dernière réunion importante du Conseil municipal. Il doit entériner la fusion avec Valleraugue, ce sera irréversible.
Vous étiez liés à notre Commune, son histoire, sa spécificité.? Elle va disparaître. Le village, le Mazel et les hameaux seront rattachés directement à “Val-d'Aigoual”.
Après l’interrogation et la mobilisation, c'est l'irresponsabilité qui prévaut, celle qui ignore le sens de la participation en démocratie. Un sursaut citoyen peut surprendre. Notre présence massive au Conseil suffit. Alors, rejoindre la “majorité silencieuse” ou se manifester.? [M.L]

n24. 3 août : 500 habitants demandent un REFERENDUM LOCAL.
... La pétition continue et les 500 signataires sont largement dépassés aujourd’hui. Une motion a été déposée par 2 élus du conseil municipal de Valleraugue pour demander qu’un referendum soit organisé. Nous ne pouvons pas comprendre que les autres 13 élus du conseil municipal décident pour plus de 1000 personnes la disparition de notre commune qui est un des éléments forts de structuration de la vie citoyenne.
On peut organiser une enquête d’utilité publique pour un nouveau tracé de sentier communal et aucune consultation pour un projet aussi important qu’une fusion de communes!!....(suite sur le site Regards Citoyens Valleraugue)

n23. 27 juin - Rencontre-débat du 27 juin à Valleraugue
Le sondage : «Votre avis après cette rencontre sur la Commune nouvelle»
6 propositions à cocher (ou non)

les observations

n22. 12 juin - mention au Cahier de propositions à Ndr
«Des idées, il y en a beaucoup... mais le terrain démocratique n'a pas été préparé pour les recevoir...
- Bref rappel sur la communication et l'urgentisme des élus •le 9 mars 2017 le Conseil municipal de Valleraugue annonce une démarche pour «envisager la fusion des 3 communes à compter des élections municipales de 2020» •fin mars 2018 les réunions publiques (6 en une semaine fin mars) annoncent la décision de création de la Commune nouvelle au 1/1/2019, sans consultation élargie ni referendum •fin avril, l'annonce de “tables rondes thématiques” en début d’été pour clore le dossier...
- Devant une décision irrévocable, que peut le citoyen quand il n’a été ni sérieusement informé ni sollicité en amont pour s'engager dans la démarche.? •“le temps des élus n’est pas celui du citoyen”. L'urgence met à mal le vivre ensemble, le lien de confiance avec nos représentants, et empêche toute velléïté d'appropriation du projet. •il faut se donner le temps d'innover pour une prise de décision plus consensuelle, qui fasse sens. Mettre en place, par exemple, un comité de réflexion et de suggestions associant le citoyen, l’élu, les associations [et soumettre ensuite à référendum local un projet de délibération relatif au dossier de CN]. Et bâtir une ambition pour les communes voisines (incluant Saint-André de Majencoules) dans la perspective des municipales 2020.
- Le journaliste et écrivain Frédéric Ville a été invité par le Collectif Liron-Aigoual pour souligner les enjeux de la Commune nouvelle. L'occasion sera donnée à la population locale de prendre part à un véritable débat public» [M. Langlois]

n21. 1er avril (Michel Langlois)
La CN, pour une innovation démocratique citoyenne...?
Après les réunions publiques du Mazel et de Valleraugue, quelques observations méritent, de mon point de vue, d’être mentionnées.:
+ un échange élus-population formaté mais “inégal”.: une -trop- longue présentation, pas de micro pour l’assistance (certains ont du venir devant pour en bénéficier), avec l’habituel face à face, élus installés sur une longue table devant l’assistance (cas différent peut-être pour les autres lieux). Une autre configuration en cercle ou demi-cercle, le détail est important, aurait certainement permis un bien meilleur partage de parole, plus serein et plus convivial, et surtout une prise de parole efficace des personnes peu à l’aise dans ce type de réunion,
+ des réunions publiques oui, c’est sûr, avec un système bien rôdé de communication des élus, une présentation insistant sur la position volontariste des municipalités (vue d’un bon œil par le Département, la première CN proposée dans le Gard), sur les bénéfices attendus de la mutualisation, et surtout sur «l’urgence» à statuer avant l’été pour faire passer la demande officielle à la préfecture dès l’automne,
+ l’exclusion -exprimée- d’un débat sur la prise en compte de la commune de Sam, en se retranchant derrière le refus des élus à se joindre au projet, comme si la population de Sam n’était pas concernée puisque le CM a dit non..., et ne pas réaliser qu’une “marche forcée” exclut de facto un temps minimal nécessaire à la mobilisation, à la réflexion et à l’expression des citoyens,
+ la difficulté inhérente de cette réunion inter-communale à présenter les objectifs de la CN sans vouloir discuter des points sensibles de la gestion communale, et donc se retrouver sous la critique de problèmes locaux non résolus, peu solubles par la seule vertu d’une “fusion”,
+ le sentiment que le maire actuel de Ndr jette l’éponge faute de moyens (personnels et budgétaires), avec le risque de n'avoir pas de candidats aux élections municipales en 2020 (et d’être forcé par l'Etat à fusionner), qu'il accepte de faire disparaître sa petite commune, de la fondre dans la plus grande sachant qu’elle aurait tout à y gagner (hormis, entre autres, l’ajustement de la fiscalité du foncier bâti),
+ un projet construit en “interne” par les élus (c'est légal), mais selon un processus ne laissant aucune place à la légitimité, alors qu’une appropriation par les citoyens (le mot a été employé) exige une élaboration conjointe, lente, entre la population et les élus..., qu’il aurait donc fallu anticiper, un an à l’avance, dès les premières discussions,
+ l'absence d'examen critique (précis, chiffré et relativisé) des finances locales des communes concernées sur les deux dernières décennies, mais surtout rien de convainquant sur le fond du projet et pas d’impulsion originale pour susciter l’enthousiasme des habitants. La simple énumération des aspects techniques (de la mutualisation) et politiques (le poids communal dans les instances ComCom, Petr, Département, Région) manifeste l’absence d’ambition en terme de démocratie locale dans laquelle les habitants pourraient se reconnaître,
+ les suggestions du public ont été nombreuses, notamment l’organisation “d’ateliers participatifs” sur des sujets qui pourraient poser problème dans la future CN. La liste de ces propositions, leur sélection, leurs modalités de réalisation et les délais à fixer sont autant de points sur lesquels mobiliser dès maintenant les populations.

n20- Lo 30 de Març (lo filhòt del papet Fesquet)
Cal respectar lo nom dels vilatges, e es important que La Rovièira serve son nom. Los nòu-venguts s'en fóton ben, mas los ancians, laissatz pas passar aquella idéia de fusion. Mesfiatz-vos, cevenòls, los estrangièrs dèvon pas faire la lei al país! Al Mossur lo Maire Fesquet, doblidatz pas l'lo passat dels ancestres d'aquestas tèrras! Siaguètz fiers!

19- 27 mars (Pierre Ducloux)
Bonjour, je suis Rouviérois depuis bientôt 3 ans. Il y a sûrement dans nos 2 communes des habitants qui se sentent en harmonie avec le projet "présenté" par les 2 conseils municipaux, mais à-travers vos témoignages, il semble que la communication de nos représentants ait été quelque peu... défaillante.:
- nombre de personnes ne voient pas le sens objectif de cette fusion et peuvent même soupçonner des desseins cachés; d'autres vivent ce mariage, cette fusion, comme un mariage forcé et arrangé par les "parents"
- "on a plus à y perdre qu'à y gagner": i)-perte d'identité (même si cette notion d'identité est de l'histoire ancienne, aux dires de certains responsables, il n’empêche qu'elle est bien réelle, surtout de nos jours) ii)-perte financière.: augmentation de la charge fiscale, beaucoup de gens n'ont pas envie d'être plus imposés surtout en cette période de crise, iii)-perte d'autonomie.: on ne veut pas qu'il y ait plus de distance entre nos représentants (et les lieux où siègent nos représentants) et NOUS. "On ne veut pas que les décisions qui nous concernent viennent d'ailleurs"
- d'autres personnes peuvent même se sentir trahies par cette prise de décision qui s'est faite sans leur accord, peut-être un sentiment de dévalorisation.: "il n'est pas possible qu'une telle transformation se fasse sans mon consentement".
Tous ces freins et obstacles sont bien réels et légitimes, il ne me semble pas possible de ne pas les prendre en considération si l'on veut que cette fusion se réalise paisiblement. Aujourd'hui, je réitère une demande que j'ai formulée auprès des conseil municipaux : "Le processus de fusion peut se réaliser en créant une "nouvelle commune", il y a un autre processus de fusion qui se réalise en créant des "communes déléguées", il m'a été répondu que ce processus avait été écarté dès le début du projet de fusion. Pourquoi.? Pour information, au cas où cette fusion se réaliserait, j'ai soumis à la mairie de Notre Dame de la Rouvière des propositions de noms pour la "nouvelle commune" (cf. en bas de cette page)

18- 16 mars (association)
Fusion des communes à 3... 2... 1... 0. Il y aura des réunions publiques, enfin les citoyens sont entendus. Après plusieurs mois d'annonces distillées par un carré d'élus "éclairés", on revient sur Terre et les citoyens pourront intervenir sur ce projet de fusion de communes.
La décision prise en février par le Conseil municipal de St André de Majencoules de refuser le projet de fusion n'est certainement pas étranger à ce changement de méthode. Rappelons-nous qu'on nous avait présenté en conseil municipal début 2017 ce projet de fusion communale comme le souhait des communes de Notre Dame de la Rouvière et Saint André de Majencoules. En quelque sorte c’est pas moi c’est l’autre.!! Pas très crédible tout ça. Mais ne vit-on pas a l’époque des ‘fake news’’. On peut aussi se demander sur quel mandat s’appuie nos élus ‘éclairés’ , celui des engagements électoraux de 2015 ou bien celui d’un vote de conseil municipal. Et bien ni l’un ni l’autre. On a mis la charrue avant les boeufs... (suite sur le site Regards Citoyens Valleraugue)

17-13 mars (Pascal Pibarot La Grossille)
Bonjour à tous. Résident à temps partiel sur la commune, je constate un manque de moyens évident en terme de budget et donc de possibilités de travaux par l'équipe municipale. Une fusion de deux communes est en général motivée par une meilleure gestion des charges. Ma question est qu'a t'on à gagner et cette fusion ne va t-elle pas avoir des conséquences sur nos employés municipaux, notre école...

16-13 mars (le maire, Jérôme Fesquet)
bonjour à tous
Je profite de cette tribune pour vous confirmer la tenue de 6 réunions publiques sur le thème du projet de fusion des communes de ND Rouvière et Valleraugue. N'hésitez pas à diffuser largement ces informations autour de vous, afin que le plus grand nombre puisse participer.
J'assisterai à toutes ces réunions, ainsi que Thomas Vidal et le plus grand nombre de conseillers de nos deux communes. Toutes les questions pourront être posées. Il s'agit de débattre autour de ce sujet dans un climat apaisé et respectueux de la pensée de chacun.
Je vous confirme également que la commune de St André de Majencoules n'est à ce jour plus concernée par ce projet suite au vote de son conseil municipal. Bonne journée à tous, et à très bientôt j'espère.

15- 8 mars (Jean Mignot)
Dans une telle affaire et aussi importante et grave il faudrait déjà savoir si ce projet de "fusion" était inscrit dans la "profession de foi" ou sur les projets annoncés au moment des élections. Si ce projet n'était pas inscrit et programmé, c'est gravissime. Il faut alors dire pourquoi il y a urgence de se lancer dans une telle affaire.. et à ce moment-là demander un avis préalable aux administrés et aux Conseils Municipaux AVANT de commencer une étude.! Cette procédure tombe sous le sens.! Ce n'est qu'ensuite, quand tous les avis recueillis sont favorables qu'on se lance dans une étude.! Là on se lance avant d'avoir informé... bizarre bizarre.!.. Ensuite se posent les questions si bien évoquées par les uns et les autres ici sur ce site ou ailleurs.

14- 6 mars (Christiane d'Arnal)
Merci d'avoir pris cette initiative. J’espérais une réunion publique sur le projet de fusion des communes, ne voyant rien venir je me permets de vous transmettre ma réflexion (cf. texte joint ici). Le Conseil Municipal de St André a voté (le 8 février) contre ce projet et les conseillers ont demandé de ne pas perdre leur temps à d'autres réunions... (9 contre, 3 pour, 1 blanc ) mais le Maire a précisé dans le compte rendu qu'il «continuera à chercher des réponses et à participer à des réunions»...

13- 6 mars (Jean Mignot)
Je viens de voir sur les comptes tweeter qu’il y a eu hier une réunion en vue de la fusion des deux communes Valleraugue et ND de la Rouvière. Je suis très mal informé mais de ce que je vois j’ai l’impression désagréable d’un mariage entre deux amants, mariage consommé dont on n’avertit les parents qu'après.. puisque c’est l’image qui est employée ce matin sur les tweet... De mon point de vue une fusion de deux ou trois communes ne peut pas être décidée sans la consultation de la population... consultation = vote ou référendum local... pas décidé par les élus seuls.

12- 5 mars (Dominique Barre)
À la réflexion les premières questions que je me pose sont: Quel est le but? quels avantages les habitants de chaque commune peuvent-ils en tirer? quelles conséquences pour eux? et plein d'autres. Je pense que des réunions publiques seraient nécessaires afin que nos concitoyens soient bien informés et connaissent l'avis des élus des communes concernées. Affaire à suivre.!

11- 5 mars (Margot Torreilles)
En tant que citoyenne j'ai assisté à une réunion du Conseil Municipal à St André. Des conseillers alertés par la rumeur et non informés sur ce projet de fusion avaient porté la question à l'ordre du jour. Après un échange "tendu" qui ne m'a pas éclairé sur les objectifs, un vote à bulletin secret a mis en évidence une quasi unanimité des conseillers contre le "lancement" de cette "aventure de fusion". Et ont-ils dit "pourquoi foncer.? Il sera temps si la loi l'impose", crainte mise en avant. Peut-être y a t-il des moyens à mutualiser, une gestion dans certains domaines à élaborer ensemble ? Et surtout une réflexion à construire tranquillement. Nous sommes tous concernés.

10- 4 Mars (Benjamin Cristiani)
Pareil pour moi, je n'étais pas au courant et je ne sais pas si c'est vraiment une bonne chose pour nous. Quelles répercutions pour nous ? J'attends d'en savoir plus!

09- 22 février (Martine Pialot)
Mettre en commun certains équipements, constituer un lieu d'échanges d'idées, de valeurs, de ressources, associatives, communales, professionnelles ou sociales est toujours une bonne chose. Par contre, l'agrandissement administratif de nos collectivités ne fait à mon sens (ceci n'est que subjectif) que favoriser l'isolement, dans nos campagnes, de tout habitant de hameaux ou mas déjà loin des centres de communes. En ville, ceci est compensé par les nombreux transports en commun et une infrastructure routière en rapport aux besoins, ce qui ne pourra jamais se faire chez nous.!
Peu à peu, communautés de communes, cantons et à présent régions étendus à outrance, les préoccupations de nos élus s'alourdissent sous des charges administratives pures qui leur permettent de moins en moins de se pencher sur les véritables problèmes locaux. Ceci aboutira à un manque de communications et d'incompréhensions menant au mécontentement d'une population laissée pour compte, ce que je nommerai le mal-être, qui aboutira probablement, à moyen terme, à la désertification de nos villages.: les jeunes pour raison de facilités (écoles, crèches...), les plus âgés pour raison de confort (transports, commerces, accès santé...), les éventuels nouveaux résidents pour l'ensemble de ces raisons.
Cet éloignement ne fera aussi qu'augmenter, pour nous tous, des frais de déplacements et perte de temps déjà existants (j'ai même une petite pensée pour notre planète et son réchauffement). Quant aux impôts locaux, ils ne feront que grimper encore.......... ALORS POUR MOI C'EST NON.!!!!!!!!!

08- le 15 février (Victor Duval)
je n'ai jamais entendu parler de ce projet de fusion avant la réception de votre message. Je suis tombé des nues. Je n'ai pas encore eu l'occasion d'aborder ce sujet avec mon voisinage et je n'ai entendu aucun échange à ce propos, ni même une personne y faire allusion !
Maintenant, sur le sujet, je comprends bien que nos micro-communes mutualisent leurs équipements, moyens ... etc, développent des synergies et coopèrent le plus possible entre elles. D'autant que le contexte actuel est à la baisse de leurs ressources, la contraction des services publics et à leur privatisation. Mais cela va encore aggraver l'éloignement des habitants des centres de décision et accentuer l'anémie de notre vie sociale.
Je suis convaincu que l'évolution de nos communes mérite d'être débattue avec le plus grand nombre d'habitants, qu'ils soient résidents principaux ou secondaires, dans une durée assez longue pour que les esprits murissent et que les bonnes idées émergent. Voilà mes premières réflexions. En tout cas, je vous remercie de nous avoir alertés.

07- le 15 février (Pierre Andrieu)
J'espère ne pas être le seul à répondre à votre appel...
Résident "secondaire" depuis plus de cinquante ans, je ne me sens que peu concerné par les problèmes locaux. Je règle très volontiers la participation qui m'est demandée au budget de la communauté et sais apprécier les services reçus notamment côté voirie.
Quant à la question actuelle, la réduction du nombre des communes de l'hexagone semble relever du bon sens... c'est le regroupement qui pose des problèmes :
- la nouvelle entité possède-t-elle une unité certaine ?
- l'histoire, les mentalités, sont-elles compatibles ?
- peut-on espérer pour tous les regroupés des avantages sinon égaux du moins appréciables? Sans prétention aucune.

06- le 13 février (Horst Jaritz)
Je suis un peu loin de ces préoccupations de fusion des communes : en Allemagne (dont je suis ressortissant), cela s’est fait depuis très longtemps.
Comme résidents secondaires, avons-nous notre mot à dire ? Si oui, alors nous sommes contre la centralisation. Bien sûr elle se fera en mettant en avant la réduction des coûts mais les services de proximité de chaque village seront certainement perdants après la centralisation...

05- Lo 7 de fevrièr (Lo Papet)
Adiu-siatz brave monde,
Cal pas se perdre le nom de La Rovièira din la fusion !

04- le 5 mars et 2 février (Jean Mignot)
Dans une affaire comme celle-là le dialogue doit être très ouvert et pas du tout agressif. Par ailleurs il existe des organismes spécialisés pour conseiller nos responsables  communaux.. A-ton fait appel à eux. ?  Si on a fait appel à eux il faut le dire ! et l'écrire.
Ma position n'est pas un opposition à tel ou tel ou à telle ou telle commune. Mais j'ai l'impression, à partir de ce que je sais et de ce que  je constate, qu'on met la charrue avant les boeufs. Il faudrait d'abord faire l'inventaire de ce qui peut être mis en commun et ce qui manque, comme par exemple le téléphone et l'accès à internet. Centraliser avant que les outils pour cette centralisation soient en place c'est prendre le problème à l'envers. Il faut d'abord voir,
1/ ce qui est essentiel à chacune des communes et donc des citoyens de ces communes pour vivre, et ce qu'il manque !
2/ Faire en sorte que ces moyens soient mis en place. 
3/ Ensuite, mais ensuite seulement, voir quoi dans ces moyens peut être mutualisé et donc pourrait faciliter des économies, et ce qui doit rester sur place.
Si on a fait ce travail, il faut le dire et l'écrire là aussi !
....
L'idée d'une mise en commun d'un certain nombre de services est intéressante mais il ne faut pas que ce soit au détriment d'une commune. En ce sens le mot "fusion" n'est pas adapté à la situation. Il faudrait parler de mutualisation de certains services et l'économie faite par cette mutualisation devrait permettre un renforcement des services de proximité.
Il faudrait faire, - mais c'est peut-être déjà fait ! la liste des services qui peuvent être mutualisés, et donc qui engendreront à terme des économies, et ce qui doit être conservé localement dans le souci d'un service de proximité. Le coût du maintien de tel ou tel service de proximité ne doit pas être un facteur déterminant. Il y a des services qui coûtent mais qui sont incontournables et dont le maintien local dans chacune des trois communes est capital.
La poste par exemple, un service de téléphonie qui permette de suppléer aux défaillances du réseau etc.. Il ne faut pas trop rêver avec les promesses de la fibre. Et les maisons isolées ne seront pas facilement branchées quoiqu'on en dise ! La suppression d'une cabine téléphonique dans chacun des villages est une erreur monumentale ! Le problème est de savoir si les critères sur lesquels on se détermine pour maintenir ou pas un service local/communal se font sur le coût de revient ou sur le besoin bien identifié. Ce point sur le téléphone est incontournable et plus que jamais indispensable si on veut centraliser ou mutualiser certains services. Sans le téléphone, si la mutualisation oblige à se déplacer, l'objectif ne sera pas atteint. À Saint André la couverture du réseau téléphonique des portables est plus qu'insuffisant et ça fait des années que ça dure !
Pour ma part je viens de moins en moins souvent sur place car il y a des risques importants de ne pas pouvoir joindre des services d'urgence vu les défaillances du téléphone portable. L'accès au téléphone fait désormais partie d'un droit de base comme l'accès à l'eau ou à l'électricité. Internet est à inscrire dans ce chapitre. L'accès à internet permet de maintenir des emplois sur place ou d'en créer.
Pour avancer sur ce sujet, il me semble qu'une grande concertation doit être organisée. Ce n'est pas quand le projet sera ficelé qu'il faudra informer. C'est en amont. C'est une opération délicate à mener et il faut bien indiquer qu'une concertation où les uns et les autres pourront donner leur avis ne restera qu'un avis et ce n'est pas parce qu'on aura dit telle ou telle chose que la chose sera nécessairement retenue.
Et pour organiser cela les élus peuvent faire appel au soutien "technique" d'organismes spécialisés car c'est une opération difficile à manager. Mais il serait dommage d'oublier un sujet, une préoccupation. D'où la nécessité de prévoir et d'organiser une concertation avec les habitants. A votre disposition. [fusionhvh@ml.free.fr]

03- le 2 février (Claudine Mozzi)
Heureuse de pouvoir m'exprimer sur ce sujet. J'habite depuis 16 ans à St André de Majencoules. je suis très ouverte aux nouvelles initiatives et à l'ouverture des "frontières". 
Dans ce cas de figure pourtant je n'en comprend pas le sens. J'ai toujours considéré que la commune était une entité intéressante en terme de proximité et d'humanité et permettait pour une fois de conserver une forme d'identité avec la possibilité de rendre encore la politique accessible surtout en milieu rural. La communauté de communes est pour moi une alternative très intéressante pour la mise en commun de moyens, je ne pense pas que la fusion des communes soit donc nécessaire ou peut être trop prématurée. En ce qui me concerne je ne suis pas pour. Merci de nous donner la possibilité de nous exprimer. Cordialement [fusionhvh@ml.free.fr]

02- le 1er février (C. Macdonald)
Je n'ai pas entendu parler de ce projet de fusion et ne vois pas ce qu'il espère réaliser. Un meilleur service à moindre coût? J'ai des doutes et n'y vois que des inconvénients, la réduction du côté pratique, de la qualité des services et de la représentation, éventuellement une augmentation des taxes. Ou encore la perte d'identité et la perte de l'indépendance, ainsi qu'une perte de vitalité du village et de ses environs. Il y en a probablement d'autres...
Aller en mairie est pratique quand elle est proche et gérée par des gens qui nous connaissent, et ce sera très gênant quand elle sera loin et gérée par des gens qui ne nous connaissent pas. J'ai passé beaucoup de temps récemment à faire des recherches sur l'ancien cadastre, les documents fiscaux, les registres des naissances, des mariages et des décès. Est-ce que tous ces documents seront retirés du village et déposés à un endroit moins pratique? C'est une très mauvaise idée.
Lorsque nous avons besoin d'un service, par exemple pour un compteur d'eau qui fuit, il peut être effectué très rapidement lorsque l'administration est à proximité. La facilité et la qualité vont baisser après la centralisation.
Les délibérations du conseil municipal prennent en compte les questions locales. La population peut faire connaître et exprimer sa volonté de façon informelle avec le maire et les membres du conseil. Nous pouvons aussi facilement prendre connaissance des délibérations. Cette représentation, influence et efficacité est le résultat de délibérations qui se déroulent localement et qui impliquent des membres de la population locale. Nous serions prêts à tout perdre.?
La communauté de communes a été conçue pour réduire les coûts, mais ils semblent avoir plutôt augmenté. Le nombre d'employés serait plus important depuis la création de la communauté de communes. Fournir un service plus médiocre à un coût plus élevé n'est pas vraiment une bonne chose.
Nous avons actuellement un maire et un conseil municipal composé de gens qui vivent dans le village et ses environs. Lorsque l'administration sera centralisée à Valleraugue, le conseil sera majoritairement composé de personnes qui ne connaissent pas notre village, et les futurs maires de Valleraugue n'auront pas non plus grandi à NDR, mais plutôt ailleurs. La population de NDR peut-elle être bien servie par ces personnes, aussi bien intentionnées soit-elles.?
Si la centralisation est une bonne idée, on argumentera qu'il faut continuer à centraliser, d'abord à Alès puis à Nîmes, puis à Toulouse, puis à Paris, puis à Luxembourg, Strasbourg et Bruxelles. À l'extrême, cela conduira à les inconvénients extrêmes, des services médiocres et la faible représentation à laquelle les populations locales seront soumises. Nous avons pourtant la preuve que la centralisation n'est pas une bonne idée comme l'exemple suivant des conséquences d'une centralisation pourtant mineure. Un ami architecte et facilitateur de projets immobiliers m'a expliqué que la centralisation de la DDE (déplacée du Vigan à Alès) a créé un système déficient d'approbation des projets de construction. Cet ami n'a presque plus de travail, en cause la paperasserie bloquée pendant des mois par l'administration centralisée qui est dirigée par des gens qui ne connaissent pas les particularités locales de l'architecture. L'idée d'une fusion semble donc être une bien mauvaise idée. (traduit de l'anglais...)

01- le 1er février (ML)
Small is beautiful ?? nous sommes tous attachés, spécialement dans les zones rurales enclavées comme la nôtre, à la proximité (pas seulement géographique) d'avec les services municipaux. C'est en particulier le cas pendant nos déplacements, lorsqu'on peut aborder ou évoquer facilement un problème avec un employé municipal connu.
Pourquoi critiquer i) l'accroissement de taille des collectivités territoriales (comcom, dpt, région etc.) qui éloigne toujours plus les administrés des centres de décision, et ii) la logique (économique) de concentration là où le peuplement est dense qui désertifie les zones rurales, et ne pas considérer des effets prévisibles similaires au simple niveau d'une petite commune.?
Beaucoup de temps et d'énergie sont déjà dépensés par la municipalité en trajets sur son territoire où les nombreux écarts (ils portent bien leur nom) et hameaux sont non seulement dispersés mais pour certains difficiles d'accès. Les moyens (en personnel, matériel et logistique) seront-ils équivalents -en proportion- de la taille de la commune.? On peut en douter, ou penser qu'ils seront consacrés en majorité aux zones déjà les plus facilement desservies.
Le repli sur soi des habitants (les locaux qui travaillent sur place, les actifs à l'extérieur, les "néo-cévenols" retraités), montre déjà un désintérêt manifeste pour les affaires communales, probablement lié à l'absence de considération démocratique (la difficulté à présenter des listes aux municipales l'atteste). En Cévennes le quartier et la famille ont longtemps primé, ceci explique cela, mais l'avenir du pays devrait s'effectuer avec le concours des locaux concernés, avec une mobilisation démocratique. Celle-ci sera d'autant plus difficile à proposer et à pratiquer que les centres d'intérêt politique se seront déplacés.

- le 25 janvier (Michel Langlois)
en vrac, ce qui serait en question :: les finances communales, l'attractivité touristique et économique, la mutualisation des moyens, les services de proximité, l'exercice de la démocratie, la sociabilité actuelle, le changement de chef lieu, le poids de la commune vis à vis de la communauté de communes ou du département, etc.

Des suggestions
- 27 mars (Pierre Ducloux, copie de la lettre à la mairie de Ndr)
Bonjour
le lien, le courant qui unit Valleraugue et Notre Dame me semble être l'Hérault, beaucoup plus que l'Aigoual situé uniquement sur le territoire de la commune actuelle de Valleraugue. Il me semblerait donc souhaitable que le nom de la Nouvelle commune intègre cette notion de courant qui unit les 2 territoires et comporte le nom du fleuve HÉRAULT. L'Hérault serpente dans sa Vallée, dans "le Val d’Hérault". De plus, chacune des 2 communes est constituée d'une multitude de vallons, intégrer au nom de la nouvelle commune ces notions géographiques permettrait d'intégrer tous les territoires (ceux du haut et du bas) et tous leurs habitants... Donc, 4 propositions: -le Val d’Hérault, -Val d’Hérault -les Vals d’Hérault -Vals d’Hérault. Oui le pluriel des noms se terminant en "al" est "aux", (un val, des vaux) et "val" n'est pas une exception communément admise, mais... elle peut le devenir, soyons créatifs,... "Les Vaux d'Hérault" , au niveau phonétique, c'est pas terrible... Et puis, pour moi, peu importe que cette fusion administrative se fasse ou pas, mais ce qui me semble important c'est que cette dynamique se réalise le plus possible dans une énergie transparente de conciliation et de paix. Cordialement.



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