Un remarquable travail de mémoire collective a été fait avec “Ici en Cévennes, Notre-Dame de la Rouvière”, le livre écrit avec les enfants et la directrice de l'Ecole, et édité en 1994. De bonnes pages en sont extraites ici et là dans les espaces du site, en histoire, en géographie, sur la religion, les écoles, les activités, le mode de vie etc., sujets sur lesquels chacun peut apporter son écôt.
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Les réflexions récentes menées à l'occasion du Plan local d'urbanisme ont bien montré à leur tour les spécificités d'un village encore bien rural, avec des atouts agricoles, paysagers et touristiques indéniables mais aussi des faiblesses en termes de communication et de vie sociale.
La forte dispersion de l'habitat sur le territoire, bien visible sur la carte de
localisation des hameaux, à laquelle s'ajoute la sinuosité de routes étroites et l'encaissement des vallées,
le réseau des valats, peut entraîner de fait pour les gens qui y habitent un sentiment de cloisonnement. Comme si chacun pouvait, aujourd'hui encore, vivre «chez soi», à l'écart du tumulte de la ville (caractère d'ailleurs recherché par les nouveaux résidents).
Mais pour introduire cet espace villageois, rien ne vaut un petit détour emprunté à Augustin Rieusset dans son article
«langage des mots anciens» de l'ouvrage cité.